De la passoire thermique à la maison à énergie positive
Avant 1975 et la première réglementation thermique (RTJ : l’isolation n’était pas obligatoire, les déperditions thermiques (murs, toit, baies et ventilation par les interstices) étaient démesurées (450 kWh/mz par an en moyenne).
Pour la maison neuve soumise à la RT 2005 actuelle, les besoins sont réduits à 115 kWh/mz par an environ, voire moins avec un chauffage performant, basse température et régulé.
L’horizon 2050 vise des pertes quasi nulles des besoins en eau chaude et en électricité maîtrisés. Grâce à des capteurs solaires et à des panneaux photovoltaïques, la maison produira plus d’énergie qu’elle n’en consommera.
A noter que les réglementations thermiques (RT) durcies tous les cinq ans, visent à conduire le neuf à la sobriété énergétique maximale en 2050. Mais il ne s’agit que de 1% des logements !
Quant au rythme de destruction de l’habitat vétuste, il est inférieur à 0,2% du parc par an !
La première bataille est donc la rénovation thermique de l’ancien : 65% des logements actuels ont été bâtis avant la première RT (1975).
L’association d’experts indépendants NégaWatt évalue le coût à environ 200 € par mètre carré habitable.