Poêle ou chaudière, le bon choix
Même si vous êtes nostalgique, oubliez la cheminée de nos pères avec son foyer ouvert, et son rendement énergétique inférieur à 10 % !
Le rendement énergétique
Avant de vous lancer dans l’achat d’un poêle, d’un insert ou d’une chaudière à bois, vous devez vérifier son rendement énergétique : 50 % semble un minimum.
Le label « flamme verte » ayant un rendu minimum de 60 %, sachez que vous ne pourrez bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 % que pour les appareils annonçant 65 %… Ce qui entraîne une économie de près de 50 % sur votre consommation de bois et les manipulations qui vont avec !
Poêle, insert ou chaudière ?
Parfaites comme chauffage complémentaire ou unique, source de chaleur dans une maison bioclimatique bien conçue, les nouvelles générations de poêles à bois bûche propose des rendements de 60 à 80 % avec une autonomie de 5 à 12 heures.
À granulés, leur autonomie monte à 12 heures, voire plus, avec un approvisionnement automatique très confortable pour l’utilisateur.
À inertie, leur pouvoir d’accumulation leur confère une autonomie impressionnante… mais aussi un poids important !
Vous voulez voir les flammes et même cuisiner dans la cheminée ? Inserts et foyer fermé sont pour vous…
Ce sont des chambres de combustion vitrées, qui par leur forme et leur construction s’insèrent dans l’âtre d’une cheminée ou s’encastrent dans un mur.
Ils possèdent approximativement les mêmes caractéristiques que les poêles, mais le rendement diminue de façon étonnante dès que la porte est ouverte !
Côté chaudière, ce sont celles à condensation qui ont les meilleures performances (supérieures à 90%) et à tirage naturel inversé ou à tirage forcé.
Cela améliore la qualité de combustion grâce à une parfaite maîtrise du ratio air combustible, et concourt à diminuer notablement les émissions polluantes.
Ce type de chaudière est compatible avec tous les systèmes de chauffage : radiateurs, planchers et murs chauffants, ainsi que tous les accumulateurs tampons et équipements à panneaux solaires.
Elles fonctionnent soit avec des bûches ou des granulés, s’associant même à une autre énergie qui peut prendre le relais en cas de baisse de la température.
L’installation fonctionnant en continu, il n’y a ni goudronnage ni bistre, l’évacuation de cendres est même parfois automatique, il suffit de vider le cendrier deux à trois fois par an !
Les granulés sont stockés dans une réserve ou dans un silo prévu à cet effet.
Lorsque la réserve ou le silo se trouvent à proximité de la chaudière, les granulés sont convoyés automatiquement grâce à une vis sans fin. Si le stockage se situe plus loin, jusqu’à 20 m, il existe d’astucieux systèmes d’aspiration.
En France, une famille sur deux vivant dans une maison individuelle, utilise l’appareil de chauffage au bois, pratiquement toujours associé à une autre source d’énergie, notamment l’électricité.
Le caractère traditionnel et rural de ce mode de chauffage s’estompe au profit d’appareils plus performants, notamment en zone urbaine et périurbaine, mais 60 % du poids de chauffage est encore acheté en dehors des circuits commerciaux ou autoconsommé.